Pour une Suisse ouverte et solidaire, maintenant!
Migrations: toutes et tous égaux!
La politique discriminatoire de la Suisse se matérialise par des lois toujours plus restrictives vis-à-vis des personnes étrangères, alors que ce sont les droits sociaux de toutes et tous qu’il faudrait renforcer et garantir (droit à la naturalisation, salaire minimum légal, temps et horaires de travail, assurances sociales, etc.). Nous luttons résolument contre la gangrène raciste, nous défendons des papiers et des droits pour toutes et tous ainsi qu’une politique d’asile digne et solidaire.
OUI À LA LIBRE CIRCULATION, MAIS AVEC DES DROITS SOCIAUX
Les restrictions à la libre circulation favorisent le travail au noir et l’arbitraire patronal. Nous défendons au contraire la protection de l’ensemble des salarié·e·s par des lois et des conventions collectives contraignantes (salaires, temps et horaires de travail, etc.), mais aussi par des contrôles fréquents dans les entreprises et des sanctions contre les patrons voyous. Pour cela, nous rejetons les conditions cadres négociées par le Conseil Fédéral et l’Union Européenne, qui visent au contraire à réduire encore les « mesures d’accompagnement » existantes, pourtant déjà largement insuffisantes.
DES PAPIERS POUR TOUTES ET TOUS
En raison des nombreuses restrictions à l’immigration, la Suisse « fabrique » un grand nombre de sans-papiers, dont une majorité de femmes, qui travaillent dans les branches les plus mal payées (agriculture, hôtellerie, économie domestique, etc.). Leur statut précaire les empêche de se battre pour leurs droits. Nous demandons la suppression des permis de travail temporaires et la régularisation collective des sans-papiers. La naturalisation doit être facilitée pour les étranger·e·s établis. Le droit de vote et d’éligibilité communal et cantonal doit être également étendu aux étrangers·ères qui vivent durablement en Suisse.
EN FINIR AVEC LE RACISME
Le racisme a des conséquences majeures sur la vie professionnelle et personnelle. Il banalise l’exclusion, voire la haine et la violence. Il s’insinue dans les entreprises et imprègne les services publics, de l’école à l’hôpital, en passant par l’administration et la police. De la discrimination à l’embauche des femmes portant un foulard (sous prétexte d’une conception biaisée de la laïcité) à la recrudescence du profilage racial et des violences policières visant les personnes racisées, ou encore la stigmatisation des Roms… c’est un problème social majeur qui appelle des actions énergiques !
STOP À LA DESTRUCTION DU DROIT D’ASILE
La nouvelle loi sur l’asile a encore durci la politique migratoire. D’une part, la Suisse applique toujours avec zèle les accords Dublin pour renvoyer des requérant·e·s vers des pays incapables de les accueillir dignement. Ces renvois déchirent des familles et se font au mépris de la santé des exilé·e·s. D’autre part, la loi a mis sur pied des centres fédéraux d’enfermement qui isolent les migrant·e·s de la société civile pour mieux accélérer leurs renvois. À cela s’ajoute une hausse des refus, notamment envers les Erythréen·ne·s, ou encore de nombreuses femmes qui fuient des violences ou des persécutions que la Suisse ne reconnaît pas comme motifs d’asile. L’interdiction de travailler pour les débouté·e·s les condamne à rester en Suisse sans pouvoir être actifs ni suivre de formation, une situation particulièrement destructrice pour les jeunes.
Nos propositions
✔ Liberté de circulation et d’établissement pour toutes et tous avec un renforcement massif des mesures d’accompagnement contre le dumping salarial et social.
✔ NON à l’accord-cadre Suisse – Union Européenne
✔ Droit à la naturalisation pour toute personne vivant en Suisse depuis 5 ans et pour tout enfant né ici
✔ Facilitation de l’obtention des permis de travail et de séjour
✔ Extension des droits politiques communaux et cantonaux pour les étrangers·ères résidents
✔ Régularisation de toutes les personnes sans-papiers et débouté·e·s de l’asile, stabilisation des permis temporaires
✔ Accueil digne des personnes en exil : hébergement décent, accès aux soins, droit au travail
✔ Fin de la détention administrative ainsi que du système des centres fédéraux fermés et arrêt immédiat des renvois Dublin
Solidarité Nord/Sud!
La Suisse est l’une des principales plaques tournantes du négoce de matières premières : pétrole, minerais, métaux précieux, produits agricoles… Il faut en finir avec la spéculation, l’accaparement des ressources du Sud et l’exploitation de ses populations, qui provoquent misère, crise écologique, conflits et déplacements forcés.
EN FINIR AVEC L’IMPUNITÉ DES TRANSNATIONALES
La Suisse doit cesser d’être le refuge des sièges sociaux de nombreuses multinationales, qui visent ainsi à minimiser leurs impôts, alors qu’elles pillent les ressources et les populations de la planète. Nous refusons aussi toute velléité de relance des traités internationaux de libre-échange (TiSA, TAFTA, CETA). Nous voulons mettre fin à la politique fiscale et bancaire actuelle qui favorise ouvertement l’évasion fiscale internationale.
DAVANTAGE DE MOYENS POUR LE DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE
La solidarité internationale de la Suisse ne doit s’exprimer en particulier par une augmentation du budget de l’aide au développement et de la coopération Nord/Sud. Elle doit viser la satisfaction des besoins fondamentaux des populations concernées (alimentation, eau potable, soins) en les associant aux décisions et en favorisant leur autonomie. Elle ne peut être connectée en aucune façon à sa politique migratoire restrictive. Comme le préconise l’ONU, la Suisse doit consacrer au minimum 0.7 % de son Produit National Brut au développement solidaire.
Nos propositions
✔ Interdiction aux entreprises, banques, fonds spéculatifs et caisses de pensions en Suisse de participer à l’accaparement des terres et des ressources au Sud
✔ 0.7% du PIB pour la coopération internationale dès 2021
✔ Pour une politique de développement solidaire qui vise la lutte contre la pauvreté, l’accès à l’eau potable, aux soins et à l’égalité des sexes

NOS CANDIDAT-E-S AU CONSEIL DES ÉTATS – LISTE 4
Liste 10 – EàG – solidaritéS DAL
Liste 11 – EàG – Égalité pour toutes* et tous*
Liste 14 – EàG – Écologie anticapitaliste
Liste 15 – EàG – Solidarités sans frontières
NOTRE PROGRAMME
L’ÉGALITÉ MAINTENANT!
Ensemble à Gauche (solidarités – DAL) présente quatre listes thématiques sous-apparentées (n° 10, 11, 14 et 15) pour le Conseil national et sa liste pour le Conseil des Etats. Au total, 19 femmes et 17 hommes défendront ces valeurs durant cette campagne électorale.
L’égalité au centre de la campagne
La bataille pour l’égalité est la boussole politique d’Ensemble à Gauche parce que le creusement du fossé entre riches et pauvres plonge de plus en plus de gens dans la misère, tandis que quelques milliers de nantis accumulent des milliards. L’égalité entre femmes et hommes est au cœur de ce combat, comme l’est la bataille pour la justice climatique visant à garantir un meilleur usage et une meilleure répartition des ressources.
Les bas salaires, le surtravail et les retraites insuffisantes touchent un nombre croissant de personne dans la population et avant tout des femmes. De plus, bien des jeunes ne trouvent pas un emploi répondant à leurs qualifications et ne peuvent se loger décemment à un prix convenable. De même, perdre son emploi passé un certain âge, c’est la précarité garantie. Et pour les aîné·e·s, il est toujours plus difficile de se déplacer dans l’espace public, de bénéficier de soins adaptés et de garder son autonomie. Ce constat amer pousse Ensemble à Gauche à vouloir s’engager toujours plus afin d’améliorer le quotidien de la population et de lutter contre ces inégalités grandissantes qui sont intolérables dans un pays comme la Suisse.
4 listes, 4 axes et 5 priorités (ci-dessus)
Pour cette campagne, nos candidat·e·s feront campagne autours de 4 axes principaux : l’égalité maintenant, la justice sociale, la lutte contre le réchauffement climatique et la solidarité internationale et ce par le biais de 4 listes thématiques, où sont présent·e·s 36 candidat·e·s, tout comme nos 5 priorités.
Pour défendre ces orientations politiques, notre liste au Conseil des Etats sera emmenée par Stefanie PREZIOSO, professeure d’université, et par Jean BURGERMEISTER, député. Pour le Conseil national, Stéfanie PREZIOSO sera aussi notre tête de liste, suivie par Jean BURGERMEISTER, Aude MARTENOT, chercheuse, Christian ZAUGG, député, Jocelyne HALLER, travailleuse sociale et députée, et Jean BATOU, historien et député. Ces six noms seront doublés. Nous avons déposé trois listes sous-apparentées qui comptent chacune 10 candidat·e·s bien connus pour leurs engagements en première ligne dans les combats pour l’égalité femmes-hommes et contre les discriminations LGBTIphobes et racistes avec la liste «Egalité pour toutes* et tous*» ( Liste 11), «Pour une écologie anticapitaliste» (Liste 14) et pour la défense des «Solidarités sans frontières» (Liste 15). (cf. la listes des candidat·e·s ci-dessous).
Une force nécessaire
Au Grand Conseil, Ensemble à Gauche a été à la pointe de la lutte pour la défense et l’extension des services publics et des prestations sociales. Au plan fédéral, nous avons combattu, souvent seuls à gauche, la hausse de l’âge de la retraite des femmes et la réduction des rentes (PV2020), de même que la baisse massive de l’imposition des bénéfices des grandes entreprises (RFFA) ou encore l’application inhumaine des accords Dublin.
Si certaines de ces luttes ont ainsi été principalement menées sur le terrain institutionnel- qu’il soit fédérale ou cantonal, nous sommes avant tout partie prenante d’autre luttes primordiales de contestation sociale qui se déroulent dans la rue ou sur le terrain syndical ou associatif, notamment les luttes contre les renvois Dublin ou pour un accueil digne des personnes en exil.
C’est aussi dans ce cadre que nous soutenons sans conditions la Grève des femmes ou encore le mouvement de Grève Climat et tous les autres mouvements qui tendent à promouvoir l’égalité au sens large du terme. De la rue aux parlements, nous ne lâcherons rien !
Berne est à portée de main
EàG est en position d’obtenir le 12e siège de Genève au Conseil national, comme il est possible que nos homologues vaudois, neuchâtelois, zurichois, bâlois et tessinois arrivent à placer l’un·e des leurs au Parlement fédéral, permettant ainsi de former un groupe parlementaire indépendant de la gauche combative à Berne.
Cette année, Genève aura un siège de plus au Conseil National. Il dépend des électeurs-trices qu’Ensemble à Gauche soit à nouveau présente à Berne. Des élu·e·s de la gauche combative sont aussi possibles dans les cantons de Vaud, de Neuchâtel, de Bâle, de Zurich et du Tessin. Un groupe parlementaire de la gauche de la gauche est donc à portée de main.
Chaque voix compte !
Votons utile, votons EàG!
En plus des 6 candidat·e·s de la liste principale d’Ensemble à Gauche (n° 10), nous présentons 3 listes EàG thématiques (n° 11 · 14 · 15). Les voix de ces listes, comme celles de la liste EàG-PdT (n° 28), qui par le biais d’un apparentement s’additionnent afin de maximiser les chances d’un siège en faveur de la gauche combative. En outre, les listes Ensemble à Gauche, Verts et PS sont apparentées, pour que pas une voix de gauche ne se perde et qu’aucun reste ne profite à la droite. Chaque voix compte et Berne est à portée de main !