Face à la catastrophe sociale et écologique provoquée par le capitalisme et face aux dérives autoritaires, une profonde transformation économique et sociale est indispensable. Celle-ci doit être décidée démocratiquement et impulsée par l’État, en lien avec les revendications des mouvements sociaux et syndicaux. Ces politiques doivent améliorer les conditions de vie, mieux protéger les travailleur·euses, et garantir l’égalité des droits sociaux, à commencer par l’accès à la formation.

NOS PROPOSITIONS:

  • Créer des emplois publics socialement et écologiquement utiles comme le demande l’initiative « 1000 emplois ».

  • Indexer les salaires et les rentes pour lutter contre la vie chère, dans le public et le privé.

  • Défendre le salaire minimum contre les attaques de la droite: une mesure vitale dans les secteurs précarisés (livraison, hôtellerie restauration, nettoyage, coiffure, etc.).

  • Garantir l’accès aux bourses d’études permettant aux étudiant·es précarisés de vivre dignement pendant leur formation et améliorer l’accès à l’apprentissage.

  • Renforcer la protection des travailleur·euses contre la précarisation du travail.

  • La fonction publique et les secteurs subventionnés doivent être exemplaires, et les contrats avec le privé doivent assurer la protection du travail.

  • Faisons respecter les règles: surveillance renforcée des entreprises, traque aux faillites frauduleuses, etc.

  • Faire reconnaître et rémunérer le travail de soin et d’autres activités socialement utiles, mais non rémunérées.

  • Réduire progressivement le temps de travail à 32 heures par semaine, sans impact sur le salaire, ni intensification des tâches.

  • Introduire un revenu de reconversion écologique qui garantisse la possibilité de se former en vue d’une transition professionnelle vers des secteurs d’avenir : rénovation des bâtiments, énergies renouvelables, transports publics, agriculture écologique, santé, etc.

  • Soutenir l’agriculture locale paysanne à taille humaine : mise à disposition de terrains, aides publiques pour l’agro-écologie, etc.

  • Réévaluer les métiers du care et tous les métiers dits « féminins »