Le féminisme est une part indispensable de la lutte des classes. C’est une condition essentielle pour une société véritablement égalitaire. Aux discriminations basées sur le genre, s’ajoutent également des discriminations racistes et sur la classe sociale, l’orientation sexuelle, l’âge et le handicap qu’il s’agit d’abolir. L’abolition du patriarcat ne se fera qu’à travers des mouvements de lutte sociale. Mais le sexisme et les discriminations peuvent aussi être combattus sur le plan institutionnel afin d’obtenir des améliorations concrètes des conditions de vie et de travail pour les femmes et les personnes discriminées.

Nos propositions :

  • Agir contre les violences sexistes et sexuelles avec un plan cantonal d’action, incluant les violences racistes et LGBTIQA+-phobes, et comprenant notamment un accueil d’urgence pour toutes les victimes, l’éloignement des auteurs, une campagne de prévention et une meilleure formation des corps de métier en contact avec les victimes.

  • Défendre la santé sexuelle et la justice reproductive à travers l’élargissement du droit à l’avortement, la gratuité des moyens de contraception et des protections périodiques, ainsi que la promotion de la santé sexuelle inclusive tout au long de la vie pour l’ensemble de la population.

  • Lutter contre les inégalités au travail en établissant un contrôle plus strict et des sanctions contre l’inégalité salariale, en assurant le recrutement paritaire à tous les échelons de la fonction publique et en favorisant la conciliation entre travail/vie privée grâce à un congé parental long, une place en crèche (ou autre solution d’accueil) garantie pour chaque enfant, et des cantines dans les cycles d’orientation.

  • Assurer l’accessibilité universelle pour les personnes à mobilité ­réduite, notamment en exigeant que les autorisations d’exploitation comprennent des accès facilités.