Les libertés démocratiques sont une conquête inestimable et un appui indispensable pour une société plus juste. Mais la démocratie en Suisse demeure encore trop limitée et est remise en cause par les classes possédantes, qui, dans les faits, conservent l’essentiel du pouvoir. Le droit de manifester, par exemple, est toujours plus entravé. La moitié de la population se voit également toujours privée de droits politiques. Nous voulons élargir les droits démocratiques, mettre en place des espaces de démocratie participative et réformer les institutions existantes. La culture étant une forme d’expression de la démocratie, Ensemble à Gauche défend l’accès pour tous·tes à une culture non-marchande et non élitaire et pour améliorer la rémunération des acteur·trices culturel·les.

Nos propositions :

  • Abolir la loi antidémocratique sur les manifestations, faire respecter le droit de manifester – garanti par le droit international – et faire cesser les persécutions judiciaires contre la contestation.

  • Renforcer le droit de faire grève et la protection des délégué·es syndicaux·ales.

  • Régulariser les travailleur·euses sans statut légal.

  • Accorder le droit de vote et d’éligibilité cantonal aux étranger·ères et aux jeunes dès 16 ans.

  • Accueillir dignement toutes les personnes demandant l’asile et refuser le Centre fédéral de renvoi du Grand-Saconnex.

  • Renforcer la démocratie participative dans les services publics: accroître la représentation du personnel et introduire la représentation des usager·ères dans les instances dirigeantes des institutions de droit public (HUG, TPG, SIG, etc.) (cf. notre projet de loi bientôt déposé).

  • Soutenir toutes les institutions culturelles en consolidant leur rôle essentiel au sein de l’écosystème culturel et permettre l’accessibilité à tout public.

  • Renforcer les lignes budgétaires accordées à la création dite ponctuelle hors institutions et non conventionnée.

  • Garantir des revenus décents pour les travailleurs·euses de la culture: toute structure culturelle doit rémunérer selon les barèmes recommandés par les organisations professionnelles de chaque domaine.