Les récentes canicules ne sont qu’un avant-goût d’événements bien plus graves qui nous attendent si nous n’agissons pas très rapidement. Le marché capitaliste, responsable de la catastrophe climatique, ne va pas sauver la planète. Au contraire, de grandes entreprises multiplient les projets d’énergie fossile financés par des banques suisses, des multinationales continuent d’inventer des produits dont nous n’avons pas besoin et des lobbyistes se battent pour que rien ne change. Plaque tournante du négoce des matières premières et de la finance fossile, Genève a un rôle immense à jouer pour la justice climatique. Reprenons la maîtrise de nos investissements, redéfinissons les biens et services qui nous sont essentiels et réapproprions-nous nos quartiers, nos villages, et notre assiette!

Nos propositions:

  • Rendre les TPG gratuits tout en développant le réseau, les fréquences et en améliorant les conditions de travail du personnel. C’est possible avec l’initiative des jeunesses d’EàG déposée en juillet 2022, et une hausse importante des subventions.

  • Diminuer le trafic motorisé en réduisant sa place dans l’espace public au profit de pistes cyclables sûres, de rues piétonnes et de sites propres TPG. Ralentir les vitesses et interdire les SUV en ville.

  • Mettre fin à la croissance folle de l’aéroport: arrêt des vols courte distance au profit du train. Fin des jets privés.

  • Rénover et isoler massivement les bâtiments sans hausse de loyers, c’est possible avec l’initiative de l’Asloca

  • Introduire une tarification progressive de l’énergie et installer des panneaux solaires sur les toits. Végétaliser la ville, comme le demande l’initiative « Climat urbain ».

  • Supprimer la publicité commerciale de l’espace public et y favoriser l’expression artistique et citoyenne.

  • Garantir des prix agricoles rémunérateurs pour les producteur·trices et mettre à disposition des locaux pour des marchés participatifs.

  • Promouvoir une alimentation saine, locale et végétarienne ou végétalienne, notamment dans les cantines, par des garanties d’achat avec les petites fermes paysannes locales.

  • Désinvestir des énergies fossiles: la Banque Nationale Suisse, dont le Canton est actionnaire, et les autres établissements et caisses de pension publiques doivent enfin agir. Le secteur de la finance fossile et du négoce des matières premières doit être pris en mains publiques.

  • Agir pour sortir des traités de libre-échange qui empêchent la mise en place de politiques écologiques et agricoles justes et à la hauteur des enjeux.