L’éducation, la santé, la solidarité, la sécurité et les équipements publics sont indispensables à la vie en société. Pour les financer sans aggraver les inégalités, la fiscalité doit être équitable et mettre plus fortement à contribution celles et ceux qui possèdent beaucoup : c’est le principe de l’impôt progressif. Or, ce principe subit des attaques incessantes par les partis de droite. D’une part en augmentant les impôts injustes comme la TVA, qui taxent tout le monde de la même manière. D’autre part, en baissant la part des impôts payée par les plus riches. Aujourd’hui, les entreprises sont d’ailleurs toutes taxées au même taux… quelle que soit l’importance de leurs bénéfices. Et ceux qui profitent de la crise pour accumuler des super-profits ne sont presque pas taxés. C’est inacceptable !

Nos propositions :

  • Taxer les super-profits pour financer la transition écologique, la protection sociale et les services publics. Notre initiative « Taxation plus juste des super-profits » (à signer ci-joint) introduirait un taux progressif sur les bénéfices, pour abolir les privilèges des grandes entreprises et soulager les plus petites. Concrètement : une imposition allégée jusqu’à 100’000 francs et des taux relevés jusqu’à 5 millions de francs et au-delà. À la clef : 450 millions de francs de rentrées fiscales en plus par an ! Cela concrétiserait un des points de l’initiative «  Zéro pertes » acceptée en votation mais pas appliquée en matière de progressivité de l’impôt.
  • Taxer les dividendes des actionnaires possédant plus de 10% des actions d’une entreprise comme tous les autres détenteurs d’actions, c’est-à-dire sur le 100%.
  • Supprimer le bouclier fiscal qui ne concerne qu’une toute petite minorité de contribuables détenant de grosses fortunes et dont les revenus ne sont pas taxés à Genève.
  • Imposer une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes comme le prévoit l’initiative du même nom visant à faire contribuer les fortunes de plus de 3 millions de francs pendant dix ans, ainsi qu’une augmentation du seuil de la fortune imposable afin d’épargner les contribuables détenteurs de petites économies.
  • Lutter davantage contre l’évasion et la fraude fiscale en engageant du personnel chargé du contrôle fiscal : c’est plusieurs millions de francs par an en plus pour la collectivité.
  • Maintenir la taxe professionnelle communale qui agit comme un impôt minimal : à Genève, 62% des entreprises ne paient pas d’impôt sur le bénéfice. Une taxe qui constitue une part importante du revenu des communes, notamment celui de la Ville de Genève.