À Genève, avec l’augmentation du coût de la vie, la pauvreté s’accroît. Les primes maladie pèsent toujours plus lourd pour les ménages et de nombreuses personnes doivent contracter des franchises élevées. Elles renoncent alors souvent à des soins, avec de lourdes conséquences pour elles, comme pour le système de santé. L’accès aux prestations sociales est trop complexe et de nombreuses personnes renoncent même à demander une aide à laquelle elles auraient pourtant droit. La lourdeur des démarches décourage : multiplication des guichets, nombre élevé de documents à fournir, complexité du système, personnel débordé, etc. De nombreuses structures manquent de personnel et voient les conditions de travail se dégrader. Ce sont les plus fragiles de notre société qui en souffrent. Cette situation ne peut plus durer !
Nos propositions :
- Lutter contre l’arnaque des primes maladies: personne ne devrait consacrer plus de 10% de son revenu à son assurance-maladie : augmentons les subsides et luttons pour une caisse publique avec des primes en fonction du revenu.
- Intégrer les soins dentaires, ophtalmologiques et la santé mentale dans l’assurance de base.
- Simplifier l’accès aux prestations sociales, y compris pour les personnes ayant des difficultés avec les démarches en ligne (fracture numérique).
- Mettre en place un Revenu cantonal d’existence pour lutter concrètement contre la précarité en harmonisant vers le haut les minimas sociaux. Ce dispositif doit être réglé sur le barème des prestations complémentaires cantonales AVS/AI afin d’assurer des conditions de vie dignes.
- Pour des services publics forts, garants de justice sociale : augmenter les effectifs et améliorer les conditions de travail dans le social.
- Créer des hébergements d’urgence en surface de jour et de nuit afin d’accueillir tous·tes les personnes sans-abri.