Ces cinq dernières années, les coupes successives dans les budgets publics ont mis à mal les institutions sociales du canton. Les conditions de travail des éducateurs-rices, animateurs-rices et assistant-e-s sociaux se sont tellement dégradées que, bien souvent, elles ne permettent plus un accompagnement adéquat des personnes précaires. Cette politique anti-sociale, complétement déconnectée des préoccupations du terrain, n’est pas une fatalité. Ensemble à Gauche s’engage, aux côtés des syndicats et des collectifs de travailleurs-ses sociaux (Avenir social, AG du social, etc.), pour des prestations de qualité et de bonnes conditions de travail.

Augmenter les effectifs
A l’heure actuel, de larges secteurs du travail social sont sous-dotés et fonctionnent à flux-tendu. C’est notamment le cas à l’Hospice Général, au SPMi, à l’IMAD ou encore dans de nombreuses structures accueillant-e-s des personnes en situation de handicap. Le gouvernement et la majorité de droite restent indifférents aux demandes répétées du personnel pour une augmentation des effectifs. C’est d’autant plus un non-sens qu’un nombre croissant de jeunes diplômé-e-s de la HETS se retrouvent sans emplois à la sortie de leurs études. EàG s’engage pour une augmentation des effectifs afin d’assurer des conditions de travail correctes.

Mettre fin aux hospitalisations sociales
En 2017, 144 enfants et adolescents ont été placés en hospitalisation sociale, faute de structures adéquates. EàG a alerté le Conseil d’Etat à ce sujet et a voté une motion demandant la fin de cette pratique. Nous nous engageons résolument pour donner les moyens aux institutions de répondre à cette pénurie.

Financer l’ensemble des mécanismes salariaux (annuité)
Le financement de l’annuité au prorata de la participation de l’Etat aux ressources des institutions est un poison pour la santé financière des institutions du secteur subventionné. EàG mène la bataille au parlement pour exiger le financement plein des mécanismes salariaux.

Stopper les privatisations rampantes de certaines prestations
A Genève, l’Etat s’est tellement désinvesti financièrement du domaine social que des prestations publiques dépendent désormais d’investisseurs privés. EàG ne souhaite pas un retour au temps de la charité. Nous nous battons pour un véritable service public financé par des impôts progressifs.    

Des moyens pour accompagner les mineurs migrant-e-s
Celles et ceux qui sont vu d’abord comme des « non-suisses » avant d’être des enfants sont, pour la plupart, entassé au foyer de l’Etoile dans des conditions extrêmes et en contradiction totale avec la charte des droits de l’enfant dont la Suisse et Genève sont pourtant signataires. EàG milite au côté des migrant-e-s hébergés à Genève pour que des moyens soient enfin mise à disposition pour éviter des situations de ce type. Un plan de construction de foyers à taille humaine doit être mis en route au plus vite pour les mineur-e-s non-accompagnés (MNA) et les requérant-e-s mineur-e-s non-accompagnés (RMNA).

Lutter contre la précarisation des contrats de travail et la déqualification du personnel
De plus en plus d’institutions multiplient les contrats d’auxiliaires, comptent des stagiaires dans la dotation et font recours aux assistant-e-s sociaux éducatif, qui effectuent un travail comparable aux diplômé-e-s HES pour un salaire moindre. EàG demande, aux côté des syndicats, le respect des conditions de travail de l’ensemble des travailleur-se-s.

Plus que jamais, les travailleurs-euses sociaux ont besoin d’être entendu par les politiques. Il faut en finir avec les mesures imposées par le haut et à l’aveugle comme les différentes coupes linéaires qui ont frappé les institutions ces dernières années. Ensemble à Gauche comprend de nombreux travailleurs-ses sociaux parmi ses militant-e-s. Durant la prochaine législature, ils seront en lien direct avec les élu-e-s pour faire remonter les revendications de terrain. La présence d’une députation forte d’Ensemble à Gauche est donc indispensable. C’est pourquoi nous vous invitons à voter et à faire voter la liste 1 le 15 avril prochain.

Comment voter pour renforcer EàG?


Chaque suffrage de liste compte: nous appelons donc, non pas au soutien de tel ou tel candidat-e, mais au vote de liste, pour la LISTE 1 – Ensemble à Gauche.

En élisant le Grand Conseil, vous pouvez faire deux choses :

1. PRINCIPALEMENT, DÉCIDER DU NOMBRE DE SIÈGES AU PARLEMENT DONT DISPOSERA LA LISTE QUI DÉFEND LE MIEUX VOS IDÉES
Pour renforcer Ensemble à Gauche, il faut utiliser le bulletin de vote n° 1 préimprimé avec le nom Ensemble à Gauche ou un bulletin vierge (dit « of­ficiel », sans nom de liste) en y écrivant « Liste n°1 – EàG » en titre. Vous partez ainsi en donnant 100 suffrages de liste à Ensemble à Gauche, ce qui est déterminant pour la répartition des sièges.

2. FAVORISER VOS CANDIDAT·E·S PRÉFÉRÉS
Vous pouvez dans ce but ajouter (ou biffer) librement des candidat·e·s pour favoriser les un·e·s ou les autres en fonction de vos critères. Mais n’oubliez pas le point principal ci-dessus à savoir la présence du nom EàG et du numéro de liste 1 en haut, pour que votre bulletin « pèse » le 100 % des suffrages auxquels vous avez droit…

Enfin, pour l’élection au Conseil d’Etat, cochez simplement les noms de nos trois candidat·e·s: Jocelyne Haller · Salika Wenger · Jean Burgermeister.

Voter ENSEMBLE À GAUCHE – LISTE N° 1, c’est garantir et renforcer une présence et une résistance indispensables au parlement!

 

Programme sécurité sociale: Pour une protection de toutes et tous face aux coups durs de la vie!

Les besoins sociaux de la population croissent, la pauvreté et la précarité augmentent. De nombreuses personnes ne bénéficient plus d’une couverture d’assurance sociale en raison des multiples révisions qui ont réduit la couverture des risques. L’État doit réinvestir son rôle de protection et de redistribution en développant des programmes de promotion de l’emploi et de lutte active contre le chômage. Il doit se positionner contre la réduction du champ de couverture des assurances sociales et pour la mise en place de nouvelles prestations. L’Office cantonal de l’emploi (OCE) doit permettre aux bénéficiaires de trouver du travail, cela passe par un développement du suivi personnalisé et des formations.

 

Nos propositions

– Prévoir la prise en charge de la réorientation professionnelle par la loi cantonale sur le chômage
– Développement des programmes de réinsertion favorisant réellement le retour en emploi
– Donner les effectifs nécessaires au bon fonctionnement des services publics et subventionnés pour répondre à l’augmentation des besoins de la population
– Mise en place d’un plan de lutte contre la pauvreté et la précarité
– Déplafonner les maxima de loyers pour les prestations complémentaires (AVS/AI, PCFam) et pour les prestations d’aide sociale
– Proscrire le travail gratuit ou sous-rémunéré mis en place sous prétexte de stages de réinsertion

Programme services publics: Des services publics forts pour des prestations de qualité!

Les services publics assurent un rôle essentiel de redistribution des richesses. Les besoins en termes de prestations sont aujourd’hui en augmentation du fait de la paupérisation d’une partie de la population, du vieillissement et de l’augmentation des durées de formation. A rebours de ces besoins élémentaires, la majorité de droite a multiplié les coupes dans les budgets ces dernières années. Cette politique d’austérité a considérablement affaibli les services publics, au détriment de la majorité de la population et des salarié·e·s. Ensemble à Gauche défend un développement des services publics, une augmentation des prestations et un maintien des conditions de travail et de retraite. Nous nous engageons fermement pour des services publics de qualité accessibles à toutes et tous.

 

Nos propositions

  • Augmentation des budgets pour répondre aux besoins liés au vieillissement de la population, à la paupérisation et à l’augmentation des temps de formation
  • Augmentation des effectifs de travailleurs·euses de la fonction publique
  • Développer l’information pour favoriser l’accès aux prestations
  • Opposition à toutes formes de privatisation (notamment aux HUG, SIG, TPG…)
  • Mettre fin à la précarisation des salarié·e·s engendrée par la multiplication des CDD, du travail temporaire et sur appel
  • Ouvrir de réelles concertations pour une révision du système d’évaluation et de rémunération des fonctions, opposition au projet SCORE