Ensemble à Gauche se félicite du classement de la procédure visant notre magistrat et communique la déclaration suivante de Rémy Pagani.


PROCÉDURE PÉNALE CLASSÉE : JE PARS LA TÊTE HAUTE ET LA CONSCIENCE TRANQUILLE

Je me félicite du classement sans suites de la procédure pénale ouverte à mon encontre et que d’aucun·e·s ont cherché à exploiter pour me nuire politiquement à moi ainsi qu’à mon parti, Ensemble à Gauche. Je conteste avoir commis quoi que ce soit de répréhensible, encore moins de condamnable pénalement. Je me suis en effet plié aux règles alors en vigueur en matière de frais professionnels. En outre après des investigations poussées s’étendant sur un an et demi environ, auxquelles j’ai pleinement collaboré, le Ministère public n’a trouvé, sur une période de six ans qu’un montant de l’ordre de 600 francs par an de frais qu’il a jugé «discutable», notamment parce que c’était des repas pris en dehors des jours de travail ordinaire avec des militants et des conseillers municipaux.

C’est précisément au service de ma conception d’une gestion loyale des intérêts publics que mon activité politique d’élu ne s’arrêtait en effet pas aux horaires ou aux jours de travail de l’administration… En outre, dans le même esprit, je n’ai jamais engagé ou fait engager, salarié ou fait salarier un quelconque collaborateur personnel ou conseiller politique, comme j’aurais pu le faire et comme d’autres le font. Par cette réserve et ce souci de ménager les ressources de la collectivité en 12 ans et demi d’exercice de mon mandat c’est significativement plus d’un million de francs que j’ai fait économiser à la Ville de Genève et à ses habitant·e·s. On m’a querellé pour 600 francs par an… je les paye volontiers pour réaffirmer, à cette occasion, que le seul guide de mon activité de magistrat a été le bien commun et non un quelconque intérêt personnel.

Par gain de paix, j’ai donc accepté de verser au ministère public le montant en question, soit au total 3700 francs pour des « faits » s’étalant sur six ans. Les repas en question – dont j’ai pris en charge le payement à titre de frais professionnels – soit 6 à 7 repas l’an relèvent de rencontres de travail avec des élu·e·s ou des militant·e·s ou membres de ma formation politique, des rencontres de travail que je considère toujours comme ayant été utiles voire indispensables pour me permettre de recueillir des informations et/ou des conseils avisés quant à mon activité professionnelle et politique d’élu au Conseil administratif. Pour me permettre aussi de créer des coalitions afin de mener à bien des projets de constructions et d’aménagement tous les mois devant le Conseil municipal.

Rémy Pagani, 28 avril 2020