Le 1er octobre, notre conseillère nationale a envoyé un message de solidarité aux membres du HDP mobilisé-e-s  à Strasbourg en faveur de la libération des prisonniers-ères politiques en Turquie. Le voici : « Malgré les représailles contre ses militant-e-s, contre sa base, contre ses membres, contre ses élu-e-s, contre ses dirigeant-e-s, malgré l’emprisonnement, malgré les violences subies, malgré la mort de ses membres; je pense tout particulièrement à la jeune Deniz Poyraz, assassinée en juin 2021 dans les bureaux du HDP d’Izmir. Malgré les menaces d’interdiction, le HDP demeure le parti plébiscité par le peuple kurde et par toutes celles et ceux qui défendent les droits démocratiques, qui défendent la justice sociale, qui défendent les droits nationaux…  

Aujourd’hui, parmi l’ensemble de ces prisonniers-ères politiques, il y a Selahattin Demirtaş et Aysel Tuğluk, qui incarnent cette résistance, qui incarnent la défense des droits démocratiques, qui incarnent la lutte pour la justice sociale. J’aimerais citer en hommage à Aysel Tuğluk, ce qu’elle déclarait il n’y a pas si longtemps que cela:  « J’ai vu à Diyarbakir des gens qui me disait: « Nous ne voulons rien d’autres que la paix ». J’ai toujours porté dans mon cœur ce cri. J’ai construit tout mon combat là-dessus. Tant que j’aurai la force, je travaillerai pour la paix. Plus personne ne doit mourir et nous devons faire tous les efforts possibles pour reconstruire les conditions de paix dans ce pays ».    

Il y a dans les geôles d’Erdogan Selahattin Demirtaş, Aysel Tuğluk, Abdullah Öcalan et des centaines d’autres militant-e-s qui défendent les droits démocratiques, qui défendent les droits nationaux, qui défendent la justice sociale. Nous ne pouvons pas nous taire, nous ne devons plus nous taire, nous devons réclamer et exiger la libération de tous les prisonniers politiques. Nous devons réclamer et exiger la libération de Selahattin Demirtaş, Aysel Tuğluk, Abdullah Öcalan et de tous les autres. Vive la lutte pour la justice sociale, pour les droits démocratiques, pour les droits nationaux. Vive la lutte du peuple kurde. »

Le 2 octobre, la manifestation à Strasbourg a été fortement réprimée par la police: « Les organisations kurdes ont condamné fermement les méthodes violentes, répressives et anti-démocratiques de la police française qui a agressé sauvagement les manifestant-e-s kurdes qui se sont rendus à Strasbourg devant le Conseil de l’Europe pour demander la libération de leur leader Abdullah Öcalan. La lutte continue!