communiqué de presse du 26.09.23

Cet après-midi, une dizaine de militant·e·x·s de la coalition Ensemble à Gauche se sont réunis pour une action devant l’agence du Groupe Mutuel située à la rue du Mont-Blanc. A l’aide de banderoles, panneaux et collages, iels ont exprimé leur colère face à la nouvelle augmentation des primes d’assurance maladie.

Aujourd’hui, une fois de plus, c’est les lobbies des assureurs et de l’industrie pharmaceutique qui se frottent les mains avec la complaisance de nos parlementaires nationaux au détriment de la population.

Ensemble à Gauche dénonce un système perverti et opaque qui se joue de la santé de la population pour faire du profit. La santé n’est pas une marchandise. Tout·e·x·s devraient avoir accès à un système de santé de qualité, avec un personnel bien formé et rétribué dignement. Il est normal que la santé coûte cher, mais il n’est pas acceptable que les assureurs, les entreprises pharmaceutiques et autres continuent à s’en mettre plein les poches ! Les mesures d’urgences telles que les subsides d’assurance maladie permettent d’atténuer quelques peu ces coûts exorbitants. A ce sujet, nous dénonçons le cynisme de la droite qui s’est permis de refuser un financement fédéral des subsides à la veille de l’annonce du jour. Avec 37% de personnes bénéficiant de ceux-ci, Genève nous montre néanmoins que cette mesure, payée par le contribuable, ne peut pas être une solution globale pour un système dysfonctionnel.

L’écart entre le revenu de la plupart des citoyen.ne.s et les primes de l’assurance maladie ne cessent de se creuser puisque si les salaires depuis 1996 ont augmenté en moyenne de 30%, sur la même période la prime moyenne a augmenté de 150% environ. Ce qui démontre bien la faiblesse et les incohérences du système actuel.

Marie LEBLANC-RIGAL a d’ailleurs rappelé qu’un changement de paradigme est nécessaire pour sortir de cette situation. Et c’est pourquoi la coalition Ensemble à Gauche demande l’instauration d’une caisse unique avec des primes en fonction du revenu ! Cela permettrait alors d’inscrire véritablement la santé comme un bien commun intangible et accessible pour tous et toutes, a-t-elle scandé. 

Lors de ce rassemblement, Jessica PINI, candidate au Conseil des Etats et au Conseil national sur la liste 2, a également mis en avant la faiblesse actuelle de la LAMal. En plus des montants exorbitants de ses primes, elle ne prend pas en charge toute une série de prestations essentielles telles que les frais de santé sexuelle et reproductif, les soins dentaires ou ophtalmologiques. En cela, elle précarise une partie importante de la population. 

Enfin, Guillaume THION a dénoncé le scandale des entreprises pharmaceutiques qui se permettent de jouer avec la santé des patients en privilégiant des bénéfices astronomiques en vendant au prix fort des médicaments sans aucun contrôle du politique à ce sujet.

Après deux législatures socialistes au département de l’intérieur au cours desquels ni les caisses maladies privées, ni les pharma n’ont été inquiétés, il est grand temps d’envoyer un maximum d’élu.es de la gauche radicale au parlement fédéral. Ne siégeant dans aucun Conseil d’administration de caisse maladie, d’entreprise pharmaceutique ou de clinique privée, nos candidat.es sauront se faire entendre de celleux qui se font de l’argent sur le dos de notre santé.