Ensemble à Gauche avait déposé une motion pour empêcher les sanctions contre les élèves participant à la grève climat. Le texte réclamait également la possibilité de rattraper les examens qui auraient lieu les jours de mobilisation et de mettre à disposition des salles dans les établissements pour organiser des ateliers et débats. Une majorité du Grand Conseil a accepté la motion mais un amendement du MCG l’avait préalablement vidé d’une grande partie de son contenu.
Alors que les mobilisations des jeunes pour le climat ont fait progresser la cause environnementale bien plus sûrement que les débats parlementaires, la motion visait à permettre aux élèves de se mobiliser en masse sans craint de sanction. Si le DIP avait dans un premier temps autorisé les élèves à tenir des assemblées dans les établissements scolaires, le ton a depuis changé.
Le MCG a déposé un amendement – accepté par une majorité du parlement – pour supprimer toutes les invites de la motion, à l’exception de celle demandant au gouvernement de faire le nécessaire pour qu’aucune sanction ne soit prise contre les élèves qui participent aux mobilisation pour le climat, y compris durant les heures de cours.
Cette demi-victoire constitue tout de même un signal politique envoyé aux jeunes de la grève climat. Surtout, c’est un élément sur lequel les grévistes du climat pourront s’appuyer pour la suite si le DIP brandit la menace de sanction.