Le Parlement a accepté un nouveau règlement européen étendant le mandat de l’agence Frontex, qui contrôle les frontières de l’Espace Schengen. Afin d’aider l’Union européenne a « mieux contrôler ses frontières extérieures », la contribution suisse passera de 24 millions par an à 61 en 2027. Ensemble à Gauche s’est bien entendu fortement opposé à ce projet, aux côtés des vert-e-s. Cette institution meurtrière, bras armé de l’ignoble politique migratoire de l’UE, qui renforce la barrière que représente la méditerranée, notamment en privilégiant l’achat de drones visant à repérer des embarcations de réfugié-e-s plutôt que de bateaux visant à les secourir, ne mérite évidemment aucun soutien.

Dans la foulée, les Chambres étaient également appelées à se prononcer sur une petite modification de la loi sur l’asile… une « évaluation Schengen » de la Suisse ayant réclamé que la Suisse, « dans les décisions de renvois, ordonne expressément à la personne concernée de quitter l’espace Schengen et de se rendre dans son pays d’origine… ». Jusqu’à présent une obligation de quitter la Suisse était annoncée. Le Parlement a largement adopté cette modification qui continue à rendre la Suisse toujours plus compatible avec les Accords de Dublin-Schengen… un scandale en matière d’asile ! A gauche, seules notre élue Stefanie Prezioso et la socialistes vaudoise Ada Marra s’y sont opposé.