De nombreux millionnaires n’en peuvent plus à Genève ! Ils veulent changer de vie, ne supportant plus d’être « tondus comme des moutons » dans « l’enfer fiscal genevois » (cf. La Tribune de Genève, 14.02.2017) … « On a hésité entre rire ou pleurer en lisant la Tribune de Genève ce matin, qui se soucie du sort des pauvres riches du canton « tondus comme des moutons » », déclare Jean Burgermeister, candidat Ensemble à Gauche au Conseil d’Etat. Manchette, édito, interview de Dal Busco qui pleure sur le sort des multimillionnaires et article: le journal sort, pour la troisième fois en un mois, l’artillerie lourde afin de défendre ceux pour qui tout va bien! Ensemble à Gauche a décidé de prendre la complainte des superriches au sérieux et lance un grand concours, moins sérieux, afin de leur venir en aide !

Notre grand concours
Afin d’alléger la souffrance des riches dans un canton si hostile, Ensemble à Gauche lance un grand concours Facebook proposant à 10 habitant-e-s du canton d’échanger leur situation avec celle d’un-e multimillionnaire. « Toutes les personnes qui rêvent de conduire des Ferrari en or, de se gaver de caviar et de boire du champagne par intraveineuse peuvent participer », ironise Jean Burgermeister. Pour participer au concours, rien de plus simple : il suffit de partager la publication d’Ensemble à Gauche sur son mur Facebook avant le mercredi 21 février 2018 !

Un tirage au sort sera effectué le jeudi 22 février 2018 à midi parmi toutes les personnes ayant partagé ce post. La liste des 10 heureux-se élu-e-s sera transmise au « Lobby des riches », récemment créé par un député multimillionnaire. Le Lobby décidera s’il veut contacter les gagnant-e-s pour définir les modalités de l’échange de vie qui les attend! « Les malheureux-euses pourront toujours faire un don à la Chaîne du Bonheur – mention « Aide d’urgence aux pauvres millionnaires » – et, bien sûr, voter la liste numéro 1 au Grand Conseil… », s’amuse le candidat.

Redéfinir de véritables priorités !
« Ce qui préoccupe vraiment Ensemble à Gauche, c’est plutôt les 3000 personnes qui vont aux Colis du Coeur tous les mardis et la part toujours plus grande de la population (précaires, bas revenus et classe moyenne) qui n’arrive plus à boucler leur mois à cause des primes maladies et des loyers qui explosent tandis que les salaires stagnent ou baissent ! », affirme Jean Burgermeister. « Derrière la rhétorique de diabolisation de l’impôt pour les riches se cache la politique des caisses vides : réduire les rentrées fiscales de l’Etat et couper dans les prestations à la population. »

Ensemble à Gauche confirme et signe ! « Quand on a 5’000’000.- de fortune, on peut lâcher 43’000.- d’impôt sur la fortune sans se retrouver sur la paille… », estime le candidat au Conseil d’Etat. « Et pareil pour l’impôt sur le revenu : quand on touche un salaire de 250’000.-, participer à la solidarité à hauteur de 60’000.- n’est de loin pas abusé. On connaît pas mal de monde qui se contenterait de 190’000.- pour vivre… » Dans ce sens, Ensemble à Gauche défend une supression du bouclier fiscal et un relèvement de l’imposition des hauts revenus.

L’intox de la Tribune de Genève
La Tribune de Genève parle d’exode des riches… Cette information est complètement fausse! A Genève, le nombre de millionnaires ne cesse d’augmenter. Selon les derniers chiffres de l’administration fiscale présentés en commission fiscale, l’augmentation de 2006 à 2014 est la suivante: + 1’068 contribuables possédant une fortune de plus de 5 millions CHF, + 1’118 contribuables ayant une fortune entre 2 et 5 millions CHF, + 1’668 contribuables ayant une fortune entre 1 et 2 millions CHF.

Dégager la droite du gouvernement
« Afin de pouvoir en finir avec cette politique en faveur des superriches qui dure depuis plus de 10 ans, il est grand temps de dégager la majorité de droite au Conseil d’Etat et au Grand Conseil et de la remplacer par une majorité de gauche qui travaillera dans l’intérêt de toutes et tous et s’attaquera aux vrais problèmes que sont l’explosion des primes maladie, des loyers et de la précarité ! », conclut Jean Burgermeister.