À l’unanimité, le Grand Conseil a renvoyé en commission de la santé une motion qui demande au conseil d’Etat de maintenir la procédure de déclaration pour modification dites « mineures », et d’informer les opérateurs de téléphonie mobile que toutes les demandes de modifications doivent passer par une procédure de mise à l’enquête. Une motion qui veut barrer la route aux transformations sournoises des antennes pour les préparer à la 5G, alors qu’un moratoire bloquait l’installation d’antenne 5G.

Cette motion déposée notamment pour contrer la décision du Conseil d’Etat de lever la suspension des autorisations de construire pour les modifications des antennes de téléphonie mobile vise essentiellement à éviter la modification et l’amplification subreptices des antennes 4G pour se rapprocher de la puissance de la 5G. Il s’agit d’imposer plus de transparence dans les processus d’installation, de réparation et d’amplification des antennes de téléphonie mobile. Nous avons soutenu le renvoi de cette motion en commission de la santé afin que les conséquences de la position du Conseil d’Etat sur la santé de la population puissent être objectivées et que l’on cesse de prôner l’innocuité de la 5G au profit des intérêts financiers massifs qui lui sont liés.

Jocelyne Haller