Les assurances sociales, c’est la solidarité de toutes et tous envers celles et ceux qui sont touchés par les aléas de la vie (vieillesse, invalidité, maladie…) ou de l’économie (chômage). Leur financement doit être fonction des moyens de chacun·e.

DES RETRAITES SÛRES, SOLIDAIRES ET SUFFISANTES
L’AVS-AI est financée par une cotisation paritaire : les plus jeunes paient pour les personnes retraitées ou invalides. Elle organise la solidarité entre générations, catégories sociales, femmes et hommes… Sans augmenter ses prélèvements, elle a maintenu et indexé ses prestations depuis 45 ans. Au contraire, le 2e pilier, qui joue nos retraites à la bourse, a massivement réduit ses prestations. Intégrer le 2e pilier à l’AVS permettrait de garantir des rentes indexées de 4000.– à 8000.– par mois.

UNE CAISSE MALADIE PUBLIQUE ET DES PRIMES SELON LES REVENUS
Les primes maladie explosent et trop de personnes précaires n’accèdent plus aux soins. Elles sont même la 2e cause de surendettement dans le pays. Une solution existe: une caisse maladie unique avec des primes proportionnelles au revenu. Avec une cotisation paritaire de 6.8 % sur les salaires, un salarié moyen genevois cotiserait seulement 248.– par mois. Les enfants et les personnes à l’AVS ou à l’AI seraient exemptées. Ainsi, fini la hausse des primes!

POUR UNE ASSURANCE INVALIDITE (AI) QUI N’EXCLUT PAS
L’accès à l’AI est de plus en plus sélectif alors que les besoins croissent. Le rejet de certaines pathologies contredit avec sa mission: prendre en compte toute altération durable de la capacité de gains.

PROTECTION CONTRE LE CHÔMAGE
L’assurance chômage réduit la durée de protection, alors qu’il faudrait l’étendre pour faire face à la hausse du chômage de longue durée. La réorientation et la requalification professionnelles sont indispensables. Il faut en finir avec la relégation à l’aide sociale et la paupérisation des chômeurs·euses en fin de droit.

LUTTONS CONTRE LA PAUVRETÉ
La Suisse compte 700 000 pauvres, dont ¼ en emploi. Caritas parle d’un million de personnes menacées par la pauvreté, qui ne peuvent plus économiser que sur leur alimentation. Première victimes : les femmes, les aîné·e·s, les personnes sans formation et les étrangers·ères.

Nos propositions

✔ Retraites : intégration du 2e pilier (LPP) à l’AVS avec garantie des acquis

✔ Prélèvement de cotisations AVS-AI sur les revenus des actionnaires (dividendes). Cela permettrait de hausser les rentes de 10%

✔ Caisse maladie publique avec primes au prorata des revenus

✔ Stop à l’influence des lobbies des caisses-maladie dans les parlements

✔ Augmentation de la durée de protection de l’assurance chômage

✔ Introduction d’une rente-pont pour les chômeurs·euses âgés de 57 ans et plus

✔ Prise en considération de toutes les incapacités de gains par l’assurance invalidité (AI)

✔ Programme de lutte contre la pauvreté pour garantir un revenu minimum vital

✔ Augmentation des prestations complémentaires aux familles