Le développement des nouvelles technologies ouvre de nombreux horizons mais questionne sur la manière d’accompagner et encadrer ce processus. Alors que l’innovation technologique et le développement de l’informatique ouvrent la possibilité de réduire le temps de travail et d’améliorer la qualité de vie du plus grand nombre, ils entrainent au contraire une augmentation de la pression sur les salarié·e·s, dont on exige un décuplement de la productivité et une disponibilité permanente. Les souffrances au travail se multiplient là où elles pourraient être réduites. L’automatisation des tâches répétitives entraine des suppressions de postes, souvent sans réelle possibilité de reconversion. L’« économie collaborative », consistant en l’utilisation de plateformes numériques, telles que Uber ou Airbnb, permettant aux professionnel·le·s et aux client·e·s de se mettre en contact direct devient une nouvelles forme d’exploitation et renforce encore la précarité. Parallèlement, le développement d’internet, largement dominé par des groupes tentaculaires, pose la question de la protection des données personnelles. Face à ces chamboulements, l’Etat ne peut pas rester un simple spectateur. Le progrès scientifique et technologique ne doit pas se faire au détriment du plus grand nombre. Démocratiquement encadré, il peut devenir un réel vecteur de progrès social.
 

Nos propositions

– Protection des données personnelles
– Mise en place par l’Etat d’une structure de réflexion et d’encadrement des nouvelles technologies, capable d’identifier les sujets méritant une action législative
– Régulation du traitement des données digitales afin d’assurer une transparence des algorithmes accédant aux données personnelles
– Mise en place d’une formation informatique dans les programmes d’enseignement obligatoire, à tous les niveaux
– Plans de reconversion gratifiant pour les personnes dont l’emploi est menacé par des nouvelles technologies