La Suisse est l’une des principales plaques tournantes du négoce de matières premières : pétrole, minerais, métaux précieux, produits agricoles… Il faut en finir avec la spéculation, l’accaparement des ressources du Sud et l’exploitation de ses populations, qui provoquent misère, crise écologique, conflits et déplacements forcés. 

EN FINIR AVEC L’IMPUNITÉ DES TRANSNATIONALES
La Suisse doit cesser d’être le refuge des sièges sociaux de nombreuses multinationales, qui visent ainsi à minimiser leurs impôts, alors qu’elles pillent les ressources et les populations de la planète. Nous refusons aussi toute velléité de relance des traités internationaux de libre-échange (TiSA, TAFTA, CETA). Nous voulons mettre fin à la politique fiscale et bancaire actuelle qui favorise ouvertement l’évasion fiscale internationale. 

DAVANTAGE DE MOYENS POUR LE DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE
La solidarité internationale de la Suisse ne doit s’exprimer en particulier par une augmentation du budget de l’aide au développement et de la coopération Nord/Sud. Elle doit viser la satisfaction des besoins fondamentaux des populations concernées (alimentation, eau potable, soins) en les associant aux décisions et en favorisant leur autonomie. Elle ne peut être connectée en aucune façon à sa politique migratoire restrictive. Comme le préconise l’ONU, la Suisse doit consacrer au minimum 0.7 % de son Produit National Brut au développement solidaire. 

Nos propositions

✔ Interdiction aux entreprises, banques, fonds spéculatifs et caisses de pensions en Suisse de participer à l’accaparement des terres et des ressources au Sud

✔ 0.7% du PIB pour la coopération internationale dès 2021

✔ Pour une politique de développement solidaire qui vise la lutte contre la pauvreté, l’accès à l’eau potable, aux soins et à l’égalité des sexes