La crise environnementale aussi bien que les préoccupations de santé publique ont remis au centre la question de l’agriculture et de l’élevage. Depuis 2000, Genève a perdu près de 20% des exploitations agricoles. Cette érosion s’est faite principalement aux dépens des petites exploitations, alors que le nombre d’exploitations de plus de 50 hectares est en augmentation presque continue. A rebours de cette logique de concentration des terres, nous défendons une agriculture paysanne de proximité qui tienne compte des limites du sol et de l’environnement en assurant des prix de ventes et des revenus décents aux producteurs·rices. Les méthodes d’élevage doivent tenir compte des besoins essentiels des animaux dits de rentes. Il est impératif de favoriser les circuits courts afin de garantir une agriculture de proximité et réduire les transports motorisés. La souveraineté alimentaire, qui remet au centre les besoins de la population sans défavoriser les pays du Sud, est au centre de notre projet.
 

Nos propositions

– Encouragement et développement des réseaux et circuits courts
– Aide à la mise en place d’un supermarché participatif paysan
– Mise en place de revenus décents pour les producteurs·rices conformément à la loi sur l’agriculture (LAgr)
– Reconnaissance des formes collectives de production (coopératives), y compris pour les paiements directs
– Soutien à la création d’un label promouvant les produits de la région issus de la production biologique
– Soutien à la reprise des exploitations par les nouvelles générations
– Soutien du moratoire contre les cultures d’OGM
– Interdiction du glyphosate
– Soutien des méthodes d’élevage tenant compte des besoins essentiels des animaux ; renforcement et respect des bases légales en matière de bien-être animal