En acceptant deux textes pour inscrire la parité dans les conseils d’administration et les conseils de fondation des établissements publics autonomes le Grand Conseil a donné un message positif en faveur de la parité. Sans bouder notre satisfaction à l’issue de ce vote, Il faut toutefois rester réalistes car des motions ou des résolutions n’ont pas de caractères contraignants. Pas de quoi donc engager une révolution, mais de quoi réaliser néanmoins un petit pas pour la parité, et peut-être un grand pas pour le Grand Conseil.

Un Grand Conseil qui a su rester sourd à l’appel du rapporteur de minorité MCG qui estimait en substance qu’accéder sans transition à la parité pourrait être dommageable et qu’il fallait prendre le temps de prendre le temps. C’est pourquoi il a refusé les amendements de ce dernier qui proposait de procéder par étape, sans oublier de poser la question de la compétence.

Cette qualité sur laquelle on s’interroge généralement que lorsqu’il s’agit de la désignation de femmes à des postes de responsabilité. Le Grand conseil n’a pas voulu de ces tergiversations et a voté La Motion 2497-A, qui invite le Conseil d’Etat à favoriser la parité dans les conseils d’administration et de fondation des établissements de droit public en proposant autant de candidat-e-s hommes que femmes et la Résolution 859-A qui quant à elle en fait autant en appelant les partis à faire de même.

Un vote qui implique un suivi de la progression de la représentation des femmes dans ces instances par la disposition incluse dans la M2497-A qui prévoie de surcroit que le bureau de l’égalité et de prévention de la violence (BPEV) soit intégré dans ces démarches et qu’il soit tenu de produire à chaque législature un rapport sur l’évolution de la représentation des femmes dans ces structures. »