C’est le versant « projet immobilier mégalo » de l’affaire Maudet. Il multiplie les défauts en matière de politique agricole, d’aménagement du territoire et de santé publique, et met en scène un petit monde de très gros intérêts autour de l’affaire Maudet!

Le projet du Pré-du-Stand c’est :

  • la disparition de 14 hectares de zone agricole de bonne terre. À l’heure où les habitant-e-s réclament une agriculture de proximité qui permette une alimentation à base de produits locaux les terres cultivables se font toujours plus rares dans le canton.
  • s’approcher de la limite minimale de terres cultivables dans le canton de Genève. En dessous de cette limite, fixée par la Confédération, il ne sera plus possible de déclasser des terrains non-construits et de les consacrer à quelque autre développement que ce soit.
  • la création de 91’000m2 de surfaces de bureaux supplémentaires. Le canton compte pourtant déjà quelques 300’000 m2 de surfaces de bureaux inoccupés.
  • un centre sportif pour les jeunes dans une zone inadaptée à l’entraînement intensif. La proximité de l’aéroport et de l’autoroute engendre une qualité de l’air impropre à l’activité physique.
  • un projet qui s’oppose à la lutte contre le réchauffement climatique. La protection du climat, c’est aussi la défense des terres agricoles.
  • un financement par des capitaux de provenance douteuse. Ce montage a pris la forme d’un partenariat public-privé (PPP), négocié entre le gouvernement et la société Capvest SA de Magid Khoury, dont on a beaucoup entendu parler dans le cadre de l’«affaire Maudet».