La députée Orsini a émis un «communiqué» récemment… Elle y prétend abusivement que son exclusion en 2016 du groupe parlementaire EàG – pour ses soutiens répétés à la droite – aurait été cassée par la justice. C’est faux, soit dit en passant, elle a été déboutée à ce sujet par le Tribunal.

Mais surtout dans son communiquée elle propage l’idée absurde qu’il ne serait « pas établi ni vraisemblable que les député-e-s de la liste EàG aient eu une quelconque volonté de s’unir en vue de la poursuite d’un but commun une fois élus au Grand Conseil« . (sic !) Ceci comme argument… en faveur de son maintien au sein de notre groupe parlementaire. Or EàG a fait campagne en 2013 sur la base d’une plateforme électorale commune et a diffusé massivement son matériel électoral, comportant des avis et des buts politiques clairs et communs sur les sujets essentiels… Personne n’a jamais mis en doute la continuité et la cohérence des engagements et des orientations d’EàG au Grand Conseil, depuis les temps de l’Alliance de Gauche (AdG).

Aujourd’hui Magali Orsini dit, en fait, que tout ceci n’aurait été à ses yeux qu’un faux semblant astucieux visant à faire élire au Grand Conseil des électrons libres sans but commun en contournant le quorum à 7 %… ce qui l’autoriserait donc à mettre son vote quand elle veut (et c’est souvent) au service du PLR et de la droite. Elle admet ainsi spontanément ne pas se considérer comme tenue par un quelconque but commun, ni engagement de campagne électorale. C’est donc manifestement à juste titre que le groupe parlementaire EàG, appuyé ensuite par une décision unanime de toutes les formations de notre coalition, a décidé de se séparer de cette députée.

par Pierre Vanek, député EàG,
pierre.vanek@gc.ge.ch